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  • Photo du rédacteurEHOYAJUJU

10 Septembre 2018, Underberg, La Sani Pass (ou la route impossible)

Dernière mise à jour : 12 nov. 2018


Il a gelé cette nuit. On doit être à 1500 m d’altitude. On ne partira que vers 11h car Yann a perdu son téléphone, on le retrouvera entre 2 sièges dans la voiture.

On veut monter par le Sani Pass pour aller jusqu’à la frontière du Lesotho. Ça monte jusqu’à 2870 m, il y a de la neige sur les sommets.


La route pour y accéder est en travaux sur environ 10km. Ce sont des gros travaux de rénovation ce qui fait que la route est en piteux état.


On arrive au poste frontière de l’Afrique du Sud et on fait tamponner nos passeports.



Ensuite il reste 8 km de route jusqu’au poste frontière du Lesotho. Il n’y a que les 4x4 qui peuvent y accéder et on comprend très vite pourquoi, la route qui est dans un no mans land est dans un état lamentable. Au bout de 700 m on rebrousse chemin.



On déjeune d’un sandwich au poste frontière et on décide de partir à pied vers le Lesotho.



On marche pendant 40mn soit 2km et on se rend compte que la route est un peu meilleure, on retourne donc à la voiture pour réessayer cette fameuse route.



On reconduira 3 km mais on s’arrête une nouvelle fois car l’embrayage chauffe et ça sent fort. On n’a pas l’intention de casser la voiture alors on fera une dernière fois demi tour. On est très déçu car le temps est magnifique et la vue doit être incroyable de là haut. Je comprends pourquoi maintenant il y a autant d’agence en ville qui propose des tours au Sani Pass. Des minibus font la liaison entre Underberg et Sani Pass et on se demande comment ils font pour arriver jusque là haut entasser à 15 dedans.

En retournant sur Underberg on passe quelques feux maitrisés....


On finira notre journée dans un café où il y a le wifi pour faire quelques formalités administratives et pour joindre l’utile à l'agréable boire notre première bière du séjour.

Les enfants nous font un sketch mémorable à l'extérieur du bar, on les voit à travers la baie vitrée et on est mort de rire, surtout à la 2ème bière. Excellent.

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