20 Novembre 2018

Du coup on s’est levé de bonne heure et on a quitté l’hôtel à 9h pour emprunter la route qui mène aux Salinas Grandes. Elle monte jusqu’au col de Potrerillos à 4170 m d’altitude par une route très sinueuse mais asphaltée cette fois. Après avoir franchi le col, on redescend sur un haut plateau à 3550m pour enfin apercevoir, comme un mirage, une étendue blanche à perte de vue. C’est le plus grand salar (désert de sel) d’Argentine. On peut voir l’exploitation du sel et sur les parking de nombreux vendeurs de souvenirs, en sel bien sûr ! Le sel est exploité de 3 façons : le raclage (pour le sel industriel), sous forme de découpe de pain dans la croute de sel, par le biais de grands rectangles pour le sel alimentaire. Ce sel n’est pas d’origine marine, il s’agit de sel continental provenant de l’activité sismique des volcans environnants. On s’est arrêter manger sur une aire de pique-nique avec des tables et bancs en sel. Ensuite nous avons pris l’ancienne route 40 pour descendre vers San Antonio de los Cobres. 100 km de piste que nous avons avalé en 2h30 à travers un paysage grandiose parsemé par ci par là de troupeaux de lama et vigognes. Quelques maisons sont disposées au milieu de nulle part avec chacune leur panneau solaire. On se demande comment ils font pour vivre dans un milieu aussi aride avec seulement 200 mm de pluie par an. Ils vivent principalement de l’élevage des lamas avec la revente de la viande. Au terme de cette magnifique route, nous arrivons dans le petit village de San Antonio de los Cobres et nous nous mettons en quête d’un hôtel que nous trouverons après en avoir visité 5. Nous terminerons la journée par les devoirs.